Nous attendons Polo, il arrive, démarche décontractée, cool man ... il est plus ou moins à l'heure. Deux block plus loin, nous sommes dans une autre ville ... ici pas de bitume, les habitations sont très sommaires, pas d'eau courante ... on a l'impression d'être dans un township de Soweto.


De grandes familles vivent dans des cases exiguës, se sont des gens pauvres. Tout le monde connait Polo, on s'invite dans plusieurs maisons, il souhaite nous montrer le quotidien des siens ... nous sommes toujours bien accueillis.
Nous parcourons le quartier durant plus de deux heures, par moment on perd le contact … Polo est ailleurs, le regard absent, … bizarre … voilà qu’il sort une paire de ciseaux de sa poche et qu’il se met à couper sa barbe tout en marchant! … puis de retour parmi nous, il parle de ces ouragans qui chaques années font plusieurs victimes, de ces enfants, de cet orphelinat géré par la communauté, il nous montre les dégâts … rien n'a été remis en état.


