Livingston

dimanche 4 janvier 2009
Nous louons une lancha avec une famille Guatémaltèque pour rallier Livingston qui se situe à l'embouchure du fleuve Rio Dulce sur la mer des Caraïbes.

Livingston est majoritairement Garifuna!
Ce qui est surprenant lorsqu'on débarque, c'est qu'on a l'impression d'être en Jamaïque.

Les Garifunas ou noirs des Caraïbes proviennent de l'île St Vincent où, au 17e siècle, des esclaves africains naufragés se mêlèrent aux indiens des Caraïbes.
La langue garifuna est un mélange unique de langues caribéennes et africaines avec un peu de français.

Ce bout du monde nonchalant et musical (on y écoute du reggae) invite à se laisser envouter par l’atmosphère du lieu et la culture.
Nous accostons vers 11h, on déniche rapidement un petit hôtel avec une vue sur la mer, puis nous déambulons dans les rues de la ville. Croisons des pécheurs. Les poissons sèchent sur de grand treillis au soleil.

Le soir la rue s’anime de promeneurs.
Pour l’anecdote, encore un peu on ne mangeait pas!
Nous étions sur notre petite terrasse, à l'hôtel, lorsqu’un coup de vent claqua la porte et nous enferma dehors (sur la terrasse).
Pas de clenche à la porte! … plus moyen de rentrer.
Quand on dit hôtel, il faut comprendre un petit bâtiment de quelques chambres pour la plupart inoccupées.
Je vous laisse imaginer… qu'est ce qu'on avait l'air c.. !
Dans le jardin, deux cochons nous regardaient bêtement ... que faire, sinon appeler.
Señoraaaaa, Señoraaaaa, ... mais le bruit de la mer et le vent rendait nos appels pratiquement inaudibles.
Au bout d’un moment, qui nous a semblé bien trop long, on nous libéra ... de notre terrasse!