La décision est prise ...

Nous avons longtemps hésité sur notre destination.
Au début, nous avions l'intention de retourner en Asie, le Laos et le Cambodge sont depuis quelques années dans nos cartons.Mais le Myanmar est encore beaucoup trop présent dans nos cœurs, nous craignons d'être déçus car la comparaison sera inévitable.
Les destinations possibles à cette époque (tenant compte de nos critères) ne sont pas nombreuses, nous devons également tenir compte de nos amis Emmanuelle et Christian parti voici plusieurs mois pour un périple de deux que nous espérons rejoindre l'année prochaine quel que part sur le continent Américain.

Finalement la décision est tombée, cette année nous tournerons le dos à l'Asie, direction le Guatemala.
Ce sera notre troisième incursion en Amérique latine après le Mexique et L’Argentine.

La sécurité, est-ce un souci ?

samedi 25 octobre 2008
Oops, c'est chaud !
On a beau se dire que les sites officiels d'information pour les voyageurs en rajoutent une couche, il faut bien avouer qu’à nos premières lectures le pays paraît un peu caliente!
Heureusement, les commentaires sur différents forums de voyage sont beaucoup moins alarmistes.
En restant vigilant et en respectant les consignes de sécurité et de prudence, le voyage devrait bien se dérouler.

Nous décidons de ne pas revenir sur notre décision.

Derniers préparatifs avant le départ ...

mardi 16 décembre 2008
Ce soir nous prenons le TGV pour Paris-Charle de Gaulle.
Sauf contretemps, nous décollons mercredi à 10 heure pour Guatemala city via Miami.
A bientôt.

Arrivée à Guatemala city

mercredi 17 décembre 2008
Il est 19h35 heure locale (1h35 à Bruxelles) lorsque nous débarquons à Guatemala city. Comme convenu, Roberto que nous avons rencontré sur le Net le mois dernier, nous accueil chaleureusement. Après une ballade en voiture dans la ville toute illuminée et garnie de sapins de Noël, nous nous dirigeons au Los Cebollines (les petits oignons) pour y manger un plat typiquement mexicain (???) : Caldo Tlalpeño.

Première journée à Guate

jeudi 18 décembre 2008
Guatemala city est juchée sur un plateau à 1.500 m d'altitude entre deux chaines de montagnes. En général, même si c'est la capitale culturelle du pays, on ne s'y attarde pas du fait de sa mauvaise réputation.
C'est une ville moderne, des buildings, des galeries commerciales, des embouteillages monstres, des bus délabrés sillonnant les boulevards en lâchant des trainées de fumée noires ... Guate ressemble à toutes ces grandes villes polluées sans grand charme.

La ville construite en damier est divisée en 21 zones, dont plusieurs sont à éviter surtout à la tombée de la nuit.
Aujourd'hui nous avons prévu de peaufiner notre itinéraire, aidé par Roberto qui connaît son pays sur le bout des doigts.

Nous avons longtemps hésité, mais finalement nous décidons de louer une voiture.La journée se termine chez Roberto, nous prenons le gouter avec son épouse Susana, demain nous quittons Guatemala city.

Antigua

vendredi 19 décembre 2008
Départ pour Antigua situé à 45 km à l´Est de Guatemala city. Cette ville est nichée au pied de trois volcans culminant à plus de 3.700 m. Antigua située à 1.500 m d’altitude a été inscrite par l’UNESCO au patrimoine mondial en 1979.

Des rues pavées et bordées de demeures coloniales, c’est une ville à taille humaine qui se parcours à pied. Antigua est aussi connue pour les étudiants étrangers désirant apprendre l’Espagnol. Beaucoup de voyageurs font de cette ville leur point de départ pour éviter Guatemala city et ses dangers. Il n’en reste pas moins que même ici à Antigua, on nous a fortement conseillés de rentrer au plus tard à 21h, l’heure à laquelle les locaux rentrent abandonnant la rue à la nuit.

Demain nous avons l’intention d’aller escalader le volcan Pacaya (2.500m) …

Changement de plan ...

samedi 20 décembre 2008
Nous prenons le déjeuner dans le jardin de l’hôtel.
Au menu, toasts, oeufs accompagnés de ma purée d’haricots préférée, … le cauchemar de Patricia. Nous faisons connaissance avec Christine, une habituée des lieux. C’est une scientifique qui parcours le Guatemala de long en large depuis 30 ans pour mener des recherches sur la civilisation Maya, elle écrit son troisième livre.
On se sent un peu nul d’en savoir si peu sur le sujet … Elle nous conseil de changer nos plans et de filer tout droit sur Chichicastenango, ou la fête de Santo Tomàs bat son plein.
L'escalade du volcan est postposée … à 14h30 nous prenons la route. Ne jamais oublier d’arriver à destination avant la tombée de la nuit. Expliquer la conduite des guatémaltèques relève de l’impossible. Les bus, c’est la folie ! - ils roulent à tombeau ouvert … la route leur appartient. La police: On ne sait pas comment réagir … amis ou ennemis ? notre expérience au Mexique nous pousse à la plus grande vigilance.


Nous arrivons à Chichicastenango à 17h précise … ouf, just in time.
Pas facile de trouver un hôtel, les pétards explosent au loin, la ville est en effervescence.


La place principale est noire de monde, une sono aux bass mortelles nous explosent les tympans. Les gens sont là, pressés les uns contre les autres dans l’attente des feux d’artifices.


Grandiose ! … notre feu d’artifice du 21 juillet fait pâle figure.

Chichicastenango

dimanche 21 décembre 2008
Peuplé par les Mayas Quichés, l'ethnie la plus importante de l'altiplano. Nous arrivons durant la fête de Santo Tomás, saint patron de la ville. Dimanche 21, jour de marché, c'est le point culminant de la fête.

C'est beau, c'est coloré, c'est bruyant, beaucoup de ferveur ... et d'alcool.

Chichicastenango, belle rencontre ...

lundi 22 décembre 2008
Ce matin, à la posada El Arco, nous avons pris le petit déjeuner avec un gars super sympa : Ross
Il arborait un T-Shirt avec le nom d'Obama tellement il est heureux de cette victoire. Né au Kentucky, c'est un pro de la photo qui a décidé de parcourir le monde dans le but (entre autre) de montrer à ses compatriotes qu'il existe un monde au-delà des USA ... c'est lui qui le dit ;-) .
Vous trouverez son site "Around the world in my Bug" dans la rubrique "Ma liste de blogs"

Séquence émotion …


Nous remontons vers le nord, en direction du triangle Ixil.
Peu avant d’arriver à Nebaj, nous traversons un petit village, notre attention est tout de suite attirée par une foule très importante les yeux rivés dans la même direction.
Nous pensons d’abord à un spectacle, mais les gens ont la mine grave.
Je vais au info, impossible d’avoir une réponse … nous décidons de garer la voiture et d’aller voir.
Alors là, on en croit pas nos yeux. Un groupe, hommes et femmes, subissent à tour de rôle le châtiment du fouet face à une foule silencieuse. Une femme s’avance, s’agenouille, retire ce qu’elle porte sur le dos, se couvre le visage avec son châle pour recevoir les 25 coups de fouet donnés par un homme qui ne fait pas de quartier.
Ensuite, elle se lève et laisse la place au suivant … les bourreaux se relayent également. De temps à autre, on entend des cris venir de la foule, surtout lorsque c’est au tour de ce jeune homme qui a maladroitement essayé de garder son blouson sur le dos.
Lorsque c’est terminé, toujours en silence, la foule c’est dissipée et nous avons repris notre chemin.
Nous n’avons toujours pas d’explication … on a l’impression d’être à une autre époque, ... et dire que nous ne sommes qu’à 300 km de Guatemala city.

Le triangle Ixil


Ce triangle comprend les villes de Nebaj, Cotzal et Chajul. Nous faisons étape à Nebaj, pratiquement pas de touriste ... génial!
Plusieurs ONG travaillent de concert pour construire un avenir à cette population Maya Ixil qui a supporté de terribles épreuves pendant la guerre civile et en particulier durant la brutale dictature de 1982-83.
Nebaj est une charmante petite ville entourée de montagnes située à 1.900 d'altitude. A notre arrivée, il fait gris, nous essuyons plusieurs averses ... galère!

Nous ne sommes pas les seuls amateurs de frites, ici, il y a des "friteries" à tous les coins de rues. Mais ils ont encore beaucoup à apprendre ;-)

Les femmes de Nebaj sont réputées pour les magnifiques galons à pompons pourpre, vert et jaune qu'elles tressent dans leurs cheveux. Leurs huipiles et leurs rebozos (châles) de même couleurs.

Depuis notre arrivée au Guatemala, les journées sont chaudes et agréables mais du fait de l'altitude, très froide à la nuit tombés. Alors quant il pleut ...

Séquence frisson ...

mardi 23 décembre 2008
Nous nous dirigeons vers chajul au nord de Nebaj, un petit hameau isolé dans les montagnes.
Ici les touristes s'aventurent très rarement. Le paysage est d'une beauté époustouflante, nous traversons des petits villages, nous croisons des femmes, des enfants, tantôt circulant sur la route, tantôt assis sur les bas cotés.
Subitement à un croisement, un barrage, une bonne dizaine d'hommes armés, on nous ordonne de s'arrêter.
Un de ceux-ci se démarque des autres, un gilet semblable à celui des policiers que nous croisons en ville, mais sans l'inscription 'PNC - Policia Nacional Civil'.
Les autres, en civile, ressemblent plus à des guerilleros, leur mitraillette pointée dans notre direction le visage fermé.
Nous sommes très inquiets pour ne pas dire plus, d'autant plus lorsqu'on me demande de descendre du véhicule.
Les guides de voyage conseillent de ne jamais quitter la voiture lors d'un contrôle de police.
Je dois avouer qu'à un momemt, l'idée d'appuyer sur l'accélérateur m'a effleuré l'esprit, mais la vue de ces mitraillettes pointées sur nous m'en ont dissuadé ...
Notre véhicule est fouillé par trois hommes à la recherche d'armes.
N'ayant évidement rien trouvé, on nous autorise à partir ... ouf!

Feliz Navidad

mercredi 24 décembre 2008
Aujourd'hui c'est le réveillon ...


Les préparatifs vont bon train, les orchestres font le tour de la ville.


Tout le monde est de sortie, les échoppes de pétards et de feu d'artifices ont beaucoup de succès. On joue quelques coups à la roulette couleur locale et vers 22h45 nous rentrons dans l'église noire de monde.

Nous sommes just in time, le prêtre invite ses fidèles à applaudir je ne sais qui, ensuite nous chantons tous en coeur Feliz Navidad, la chanson préférée de Patricia (souvenir de Miami ...) puis, on brûle des feux de bengale (estrellitas) qu'une jeune fille venait de nous offrir voyant que nous étions les seuls à ne pas en avoir.
In fine, on se fait tous l'accolade en se souhaitant Joyeux Noël ... moment très sympa, beaucoup de chaleur humaine ...
En quelques minutes l'église se vide, il est à peine 23h15 ... on comprend pas !

Tout le monde rentre, on traîne un peu dans les rues et nous en faisons autant.
A peine couché, à minuit précise éclate un gigantesque feu d'artifice!
Nous sautons hors du lit et nous voici à nouveau dehors.
Ce n'est pas un, ni deux mais une multitude de feux d'artifices qui éclatent tout autour de nous.
C'est du jamais vu, on ne sait pas ou donner de la tête!
Rebelote pour les accolades dès que le calme revient ... toute la rue y passe, génial!

Un homme dans la rue à qui nous venons de faire l'accolade nous demande pourquoi nous avons choisi Nebaj pour fêter le réveillon, je lui réponds tout simplement parce que nous avons trouvé l'endroit et les gens très accueillant.
Il nous dit avec une certaine émotion qu'après les massacres perpétrés dans la région au début des années 80, ils avaient banni toute haine et appris à aimer ... que dire de plus, sinon Feliz Navidad.

PS: En fait la messe a lieu plus tôt afin que tout le monde puisse être à la maison à minuit pour allumer les feux d'artifice en l'honneur de la naissance du bébé Jésus.
Ce n'est qu'ensuite que la famille se retrouve autour de la table.

Todos Santos: Roman, Christina et les autres ...

jeudi 25 décembre 2008
Jeudi 25 décembre, nous quittons Nebaj pour Todos Santos. Les sacs sont prêt et nous sommes dans la rue face au Maya Ixil pour le petit déjeuner ... Il n'ouvrira pas, tout comme les autres comedores ... tout est fermé, c'est Noel ! Dans la rue, une femme vend du mosh, ok on s'en contentera (accompagné d'un semblant de croissant).

En chemin, nous traversons plusieurs villages dont un particulièrement animé, c'est un jour de primeras comuniones. Les jeunes filles sont vêtues comme pour un mariage ... incroyable, on n'ose à peine imaginer les sacrifices consentis pour offrir de telles robes ...
Nous traversons une très belle région, la route est de plus en plus sinueuse.

Todos Santos pueblo de 3.500 habitants est niché à 2.450 m, on nous avait conseillé de ne pas y dormir car les nuits sont très froides. On vous passe le passage ou l'on s'est trompé de route ... mais à notre décharge, les panneaux d'indication sont inexistants, il fallait deviner que Todos Santos se trouvait au bout de cette piste chaotique (une heure de trajet à 20 km/heure, on n'a jamais passé la troisième). Vu l'heure d'arrivée, nous dormirons à Todos Santos!

Sur place les hôtels ne sont pas nombreux, il y en a trois ! L'un est à l'abandon, le deuxième est fermé et enfin, le dernier est en reconstruction! Nos guides de voyages ont besoin d'une solide mise à jour :-) Une femme nous propose l'hospitalité, elle dispose de deux chambres qu'elle loue. Accompagné de sa fille nous partons visiter la maison.
Son père Roman vient à notre rencontre, il est suisse, il est arrivé au Guatemala il y a un peu moins de 15 ans avec Médecin sans frontière. Il a rencontré Christina, ils ont deux enfants: Carolina (11 ans) et Jeannette (5 ans).


Believe it or not, mais elles parlent toutes deux allemand ... comme leur papa.

Le logement est très sommaire, mais le manque de confort est largement compensé par l'accueil chaleureux. Les repas couleurs locales sont pris en famille, avec Pacal un garçon qui est en route pour 4 mois.

Finalement, on se sent tellement bien qu nous décidons de prolonger notre séjour. Les montagnes environentes encouragent aux randonnées, Carolina sera notre guide.

Notre première impression de Todos Santos est mitigée, les gens nous regardent bizarrement depuis la terrasse du Palacio Municipal.

On ne sait quoi penser, d'autant que nous avons en mémoire l'histoire de ce japonais et de son guide tués par une poignée d'hommes de cette bourgade.
A force d'arpenter le pueblo, d'échanger quelques mots avec le tailleur, avec Pablo le charpentier et Pedro l'épicier, nous nous sommes vite rendu compte de la gentillesse de ces gens qui malheureusement auront encore à supporter longtemps le poids de ce fait divers grave mais néanmoins isolé.

Pedro l'épicier et son fils

Les habitants de Todos Santos portent des vêtements traditionnels : un pantalon à fines rayures blanches, une chemise blanche rayée blanc, bleu, vert avec un large col et poignets tissés, ils portent également un petit chapeau rond.

Nous quittons Todos Santos avec un pincement au coeur.
La patrouille de police que nous avons croisé régulièrenemt nous salue d'un signe de la main, ... adios, ... ils répondent que te vaya bien.

Quetzaltenango (Xela)

samedi 27 décembre 2008
Nous sommes toujours dans les hautes terres occidentales. La prochaine étape est Quetzaltenango via Huehuetenango, en route nous faisons un stop à El Mirador, point de vue sur les hauteurs des Cuchumatanes d'ou l'on peut voir plusieurs volcans.

Quetzaltenango (2.335 m d'altitude) est la seconde ville du Guatemala ou se développent les écoles de langue. Cette ville constituera notre point de départ pour visiter la région.

Momostenango

dimanche 28 décembre 2008
Une route montagneuse bordée de forets de pins mène à ce bourg niché dans une vallée. Le volcan Santa Maria domine l'horizon.

Le dimanche est jour de marché, l'endroit est célèbre pour ses épaisses couvertures de laine et ses ponchos.

Chemin faisant, nous rentrons dans une panaderia (boulangerie).
On prend un petit panier d'osier et l'on fait son choix parmi la multitude de biscuits et petits pains.
Au moment de payer, nous voyons une petite dame très âgée occupée à faire son marché. Elle choisit avec soins chaque biscuit qu'elle dépose délicatement dans son panier et puis nous rejoint à la caisse.
Touché par cette grand-mère, nous nous proposons de les lui offrir ... elle ne comprenant pas, nous nous adressons à la vendeuse qui bien qu'étonnée par notre attitude lui fait la traduction dans son patois.
C'est alors qu'émue par ce geste inattendu, elle se met à invoquer le ciel, à nous bénir, ... à nous souhaiter tout le bonheur du monde.
En sortant, je la vois interroger la vendeuse ... nous imaginons qu'elle n'a pas du bien comprendre ce qui lui arrivait!

San Andrés Xecul


Après trois km de montée, nous voici à l'église ... et quelle église! Le summum du kitch, une façade jaune vif avec une décoration pour le moins chargée : des anges, des saints, des fleurs et des vignes grimpantes se disputant l'espace avec de drôles d'animaux ... jugé plutôt.

Zunil


Zunil, ville fondée en 1.529, 10.900 habitants, 2.076m d'altitude. Son église, son cimetière Maya niché sur le toit du village. Cette visite se mérite, il suffit pour s'en rendre compte de voir la mine de Patricia lorsqu'elle découvre ruelle après ruelle que la pente ne cesse de s'accentuer ... elle n'en voit plus la fin.

Le cimetière qui surplomb le village fait face au volcan Santa Maria(3.772m).
Les tombes blanches ou turquoises toutes identiques sont conçues pour y pratiquer des rituels de traditions Mayas.
Il est courant de croiser des personnes en train de parler avec leurs morts ou de pique-niquer sur la tombe d'un parent.

A la recherche de Maximón


Maximón, dont Christine nous avait parlé, est une importante divinité non chrétienne vénérée ici sous le nom de San Simón. Ce personnage à entre autres pouvoirs, celui de soigner et de porter chance. Son effigie, installée sur une chaise séjourne chaque année dans une maison différente pour équilibrer les pouvoir au sein du village. Nous nous renseignons auprès des villageois et c'est une dame croisée au cimetière qui nous met sur sa piste. Nous avons l'impression de participer à une chasse au trésor!
Une fois sur place, il faut faire profil bas et garder tout son sérieux car on ne badine pas avec Maximón! On a lu que des touristes se sont fait sortir manu-militari de l'endroit pour n'avoir pas respecté le culte. Là assis sur une chaise, un mannequin habillé comme un cowboy une cigarette aux lèvres, entre ses mains un panier contenant l'argent versé par les visiteurs et nombreux adorateurs. Devant lui, un repas complet, boisson comprise. Maximón à un petit faible pour les cigarettes payaso et le rhum venado. Un décors très kitch ... sous les yeux de ses gardiens, nous avons gardé notre sérieux jusqu'au bout ... respect!