De retour à Cobàn après une heure de piste, nous garons la voiture dans un parking privé pour visiter la ville à notre aise. On a beau être en saison sèche, le chipi-chipi, cette bruine qui tombe quasiment en permanence est évidement au rendez-vous. Depuis notre arrivée, quand ce n’est pas le bruine, c’est la pluie... dans ces conditions tout est moche. La ville est une véritable fourmilière, nous avons l'impression d'être dans un grand marché à ciel ouvert, outre les magasins qui ont pignon sur rue, les trottoirs sont bondés de marchands venus des villages environnent vendre le fruit de leur travail.Cela va des étoffes tissées, aux fruits et légumes en passant par la cardamone, dont le pays est aujourd’hui le premier exportateur mondial.
Début d'après-midi, de retour au parking, la propriétaire des lieux vient à notre rencontre en pointant du doigt notre pneu arrière.Ce n’est qu’une crevaison, mais le temps de changer de roue et de la faire réparer, il est trop tard pour prendre la route.
